Retraite d’équipe numéro 2 : un vrai souper acadien !

Aujourd’hui, mardi 28 mai 2014, 9 h, nous étions en route pour Cap-pelé pour notre (ma) deuxième retraite d’équipe (clique sur le lien si tu sais pas encore c’que c’est !).

Au programme : débriefing de l’Assemblée générale annuelle (AGA), des propositions votées lors de la fin de semaine, d’Accros de la chanson et des prochains projets de la FJFNB ! En somme : une journée bien chargée !

On a donc passé la journée à Cap-pelé dans un super chalet au bord de l’eau.

Chalet, Cap-pelé

Chalet, Cap-pelé

Chalet, Cap-pelé

Chalet, Cap-pelé

Il faut savoir qu’ici un chalet est une maison de vacances, une maison secondaire !

On a parlé boulot jusqu’à midi puis on a mangé notre potluck (j’espère que c’est bien comme ça que ça s’écrit). En gros chacun avait ramené de quoi manger pour le midi : cake salé, quiche, salade… J’adore cette ambiance de partage !

Petite pause puis on a rapidement fini le boulot. À vrai dire on ne s’attendait pas à ce que ce soit si court car la retraite d’équipe qui suit l’AGA est apparemment souvent chargée puisqu’il faut brainstormer des projets et les envies qu’ont formulé les jeunes francophones du Nouveau-Brunswick. Cette année, les projets se ressemblent un peu : c’est beaucoup de lobbying. Visiblement, on a eu de la chance !

Entre deux averses, on a pu se promener sur la côte puis faire quelques ricochets.

17 h, heure du souper, je n’avais pas, mais alors PAS du tout faim. Mais c’était prévu homard. Terrible dilemme ! D’autant que jusqu’à présent, je n’avais jamais goûté de « vrai » homard ! Avec les précieux conseils de Rémi puis de Myriam, j’ai décortiqué puis mangé mon premier homard. Delicious, c’est super bon ! Miam ! 15 homards pour 10 personnes. Il me semble qu’ici c’est moins de 10 dollars pièce (environ 7 euros). Ouais, je suis apparemment tombée au pays du homard ! Mais je ne vous raconte pas comment ça giclait de partout dans la cuisine ! Puis… l’odeur reste assez longtemps sur les mains…

Mon premier homard, Cap pelé

Mon premier homard, Cap pelé

Mon premier homard, Cap pelé

Mon premier homard, Cap pelé

Puis en dessert (et pour fêter l’anniversaire de Gwen), on a mangé un gâteau Mc Cain (gare à vous, Mc se prononce Mec et non Mac… On a faut sur toute la ligne à dire M(a)c Donald…). Alors pour que ce soit clair, le gâteau Mc Cain n’est en rien un gâteau raffiné, léger. C’est un gâteau à 5 dollars pièce, très sucré et très gras. Il est congelé mais dès qu’on le sort du congélateur il est prêt à être servi. Mmh… Pas très très naturel tout ça. Mais ici on m’en avait beaucoup parlé : il fallait que je le goute ! C’était moins pire que ce qu’on m’avait prévenu mais ce n’est pas pour autant que j’en mangerais tous les jours ! Une sacré affaire ce gâteau Mc Cain…

Et puis Mc Cain, mois ça me fait pensé plutôt à LA CHANSON DU DIMANCHE, la pêche !

Je suis toujours décalée quand je mange à l’heure d’ici, après le souper, c’est à dire vers 18 h, j’ai envie d’aller dormir comme s’il était 22h ! C’est fou… Puis j’ai pas l’impression de complètement digérer entre le dîner (midi) et le souper (soir).

Enfin bon, retour à 19 heures à la maison, l’estomac bien rempli au moins jusqu’au lendemain midi.

Une bonne journée passée entre collègues ! La semaine commence tranquillement, mais je ne me suis toujours pas remise de mon état de fatigue depuis Accros de la chanson le week-end passé !

Ce soir, on va aller faire un tour au Pump House pour fêter les 26 ans de Gwen (ben oui, elle est plus toute jeune la p’tite… Je sais qu’elle va rire en lisant ceci !).

Sur ce, bonne soirée, bonne journée, bon matin, bon appétit ou quoi que ce soit d’autre !

Accros de la chanson

Le spectacle, la finale, l’événement, mon but et ma mission : c’était tout ça à la fois !

Depuis le début de mon stage à la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB), je suis principalement en charge de la promotion de la grande finale d’Accros de la chanson !

Tu sais-tu c’que c’est Accros de la chanson ? C’est un concours de chant francophone. Chaque jeune entre la 9 et la 12e année (en gros à partir de 14 ans jusqu’à 18 ans), scolarisé dans une des 22 écoles francophones du Nouveau-Brunswick, peut se présenter. Ce concours propose de nombreuses heures de formations et des ateliers dispensés par des professionnels de l’industrie musicale. Finale locale puis demi-finale… chaque artiste présente une composition en français puis 3 groupes et 3 solos sont choisis en tant que finalistes. Ils auront la chance d’enregistrer un album et de participer à la grande finale d’Accros de la chanson où il présenteront cette fois deux de leur composition, toujours en français. Cette année, le concours fêtait ses 10 ans ! Pour l’occasion, le spectacle s’est déroulé à l’arena de Rogersville et de nombreux anciens participants ont fait partie du spectacle : les Hay Babies, Lisa LeBlanc, Caroline Savoie… et bien d’autres !

Carte du Nouveau-Brunswick : cherchez Rogersville (c'est à environ 1 h 30 de Moncton).  (francophonesud.nbed.nb.ca/)

Carte du Nouveau-Brunswick : cherchez Rogersville (c’est à environ 1 h 30 de Moncton).
(francophonesud.nbed.nb.ca)

J’étais donc partie prenante de cet événement.

En parallèle se déroulait l’Assemblée générale annuelle (AGA) de la FJFNB.

Encore une petite explication : tu sais-tu c’que c’est l’Assemblée générale annuelle ? Durant toute la fin de la semaine, des jeunes des 22 écoles francophones du Nouveau-Brunswick se retrouvent puis discutent des projets de la FJFNB. Ils en sélectionnent puis votent afin de définir quels sont les nouveaux projets de la FJFNB. C’est vraiment à ce moment que l’on comprend combien la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-brunswick est un organisme PAR et POUR les jeunes.

C’est incroyable de voir que des jeunes sont prêts à se retrouver le temps d’une fin de semaine puis de discuter de problématiques qui les motivent : éducation, politique, santé, art et culture, économie… 10 projets phares en sont ressortis. Je peux vous en citer quelques uns : faire en sorte d’améliorer l’égalité hommes-femmes, faire passer le droit de vote à 16 ans et proposer des formations pour comprendre la politique, faire une tournée des finalistes dans les écoles francophones du Nouveau-Brunswick, inciter les professeurs à utiliser plus souvent les nouvelles technologies dans les salles de classe… des propositions que la FJFNB se doit de mettre sur pied au courant de l’année 2014/2015… en attendant les prochains projets de la future AGA !

Je trouve ça incroyable qu’ils se sentent autant concernés. Et puis tout s’est déroulé dans une bonne ambiance : chacun expliquait son point de vue sans l’imposer. Vraiment très intéressant !

Le samedi soir, les jeunes de l’AGA ont eu la chance d’assister à la grande finale de la 10e édition d’Accros de la chanson.

Bon je passe peut-être un peu du coq à l’âne, scuzé (comme on dirait icite !)… Mais le week-end passé j’étais quand même principalement sur l’événement Accros de la chanson ! J’ai adoré ! On avait un super planning bien détaillé que la super agente de projet avait fait. Tout roulait comme sur des roulettes ! Nous n’avons pas été en retard, tout le monde a pu faire sa prise de son, ses tests… Y’a juste eu un petit couac : à notre arrivée le vendredi, le souper (c’est ce que l’on appelle le dîner) était à 16 h 30 et l’école qui nous accueillait l’avait prévu à 17 h 30 ! On a dû rapidement modifier notre planning !

Petite précision : oui ici on mange le repas du soir généralement entre 16 h 30 et 18 h ! À vrai dire moi je ne m’y fait toujours pas et je mange toujours à 20 h le soir.

Pour vous conter l’événement, par où commencer ?

Il y avait 450 places assises et à notre surprise il y avait des gens debout ! Nous n’avons pas encore compté le nombre de billets vendus mais on estime à un peu plus de 500 personnes, du jamais vu dans l’histoire d’Accros de la chanson ! Une bonne ambiance : beaucoup de jeunes se sont levés pour danser quand Lisa LeBlanc a chanté Ma vie c’est d’la marde (la vidéo est en dessous de l’article) avec les Hay babies !

Caroline Savoie

Caroline Savoie

Les Hay Babies, porte-paroles de l'événement

Les Hay Babies, porte-paroles de l’événement

Les jeunes finalistes ont vraiment été contents et impressionnés par le nombre de personnes. Ils ont reçus des prix ou l’opportunité de se présenter dans des vitrines pendant la saison estivale 2014. Finalement, les grands gagnants sont : artistes solos Chloé Breault et artistes groupes : Miroir ! Ils avaient tous des styles définis et différents et je dois dire qu’ils sont vraiment tous bons ! J’ai un petit pincement au cœur pour ceux qui n’ont rien gagné, mis à part tout ce cheminement, ces formations et ces ateliers dont ils ont bénéficié jusqu’à la finale ! Et puis… qui sait… peut-être qu’ils se représenteront l’année prochaine, pour la 11e édition !

Je suis vraiment contente : les spectateurs, les jeunes finalistes, les artistes, les techniciens ont eu l’air de vraiment apprécier le spectacle !

Ce week-end m’a achevé, on a couru partout, on se levait tôt puis on se couchait tard, on a dû ranger l’arena après le spectacle… tout ça en dormant dans une école sur un matelas qui se dégonflait la nuit (le carrelage était bin froid !).

Une super expérience que je vais ajouter dans mon CV, mais surtout que je ne suis pas prête d’oublier !

Vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour écouter tous les finalistes (ils valent vraiment le détour) !

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Francis Goulette-Poirier

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Reforme

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Jania Durelle

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Triade

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Chloé Breault 

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Miroir

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Petit bonus : Isabelle Pelletier, gagnante du volet Interprétation, elle chante la chanson écrite par Simon Richard, gagnant du volet Ecriture (dans cette vidéo elle interprète une chanson de Lisa LeBlanc : Cerveau ramoli)

Escapade en Amérique !

Ça y est ! Je l’ai fait ! J’ai passé la frontière américaine ! Encore une chose que je pourrai cocher sur « ma liste de chose à faire au pendant mon stage au Canada ».

En quatre jours, j’ai visité deux villes : Boston et Portland, traversé trois états des États-Unis d’Amérique : Maine, Vermont et Massachusetts et voyagé dans deux pays : le Canada et les États-unis ! C’était incroyable.

Gwen, Maud et moi avons loué une voiture puis une chambre à Portland. J’ai été agréablement surprise par cette ville. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi mignonne. Après quelques jours passés là-bas, je trouve que c’est une ville à taille humaine et tout le monde est très accueillant. Dans tous les commerces, on nous demandait d’où on venait ! À croire qu’on a un accent… Alors allez expliquer en anglais (of course) que vous êtes française mais que vous vivez au Canada et que vous venez visiter l’Amérique… Beaucoup trop de pays dans une même phrase !

Via Airbnb Gwen nous a dégoté une petite chambre toute mignonne à Portland sud. C’est assez sympa comme coin car c’est à la fois proche de la mer et très boisé ! En effet, notre chambre était située à 100 m de la mer (Papa va être jaloux !). Puis la ville, Portland, est à 10 min en voiture. Tout est à proximité !

Nos hôtes étaient vraiment extras ! Tous les matins, nous avions un petit déjeuner excellent (bon ok, autant ne pas vous mentir… y’avait un peu trop de cannelle…). Ils nous ont donné de supers conseils pour visiter Boston, Portland et les environs. C’était vraiment des gens sympas et généreux ! Ça me rappelle un peu l’accueil que j’avais eu à Plymouth en Angleterre.

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J’ai vu et fait tellement de chose que je ne sais pas par où commencer… Alors voici un modeste résumé :

Jour 1 : départ de Moncton à 9 h, arrivée à bon port vers 15 h (après s’être légèrement perdues…chut !)  : bonjour Portland ! Nous nous sommes baladées sur la plage sous la fine pluie (petit rappel du pays : VIVE LA BRETAGNE ANYWHERE !) puis nous sommes allées manger une méga pizza dans un méga restaurant (où il y avait 35 min d’attente) pour l’anniversaire de Maud. Lucky, elle aura fêté ses 20 ans aux USA ( et sans une goutte d’alcool… on attendra 21 ans) !

Les 20 ans de Maud

Les 20 ans de Maud

Les 20 ans de Maud

Les 20 ans de Maud

Portland sous la pluie

Portland sous la pluie

Portland sous la pluie

Portland sous la pluie

Jour 2 : 9 h, en route (toujours sous la pluie) pour Boston. On a tourné, viré… Sans savoir où se garer. Finalement on a décidé de placer la voiture en dehors de la ville puis de prendre le métro. Ici encore, les gens étaient supers sympas et nous ont gentillement guidé !

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Spectacle de rue, Boston

Spectacle de rue, Boston

Spectacle de rue, Boston

On s’est posé regarder un spectacle de rue. Enfin c’était plus du blabla que de la danse…

Puis on a suivi the Freedom trail. C’est une ligne rouge tracée au sol d’environ 4 km qui traverse Boston : on peut apercevoir les quartiers, les monuments et les bâtiments qu’il ne faut pas louper ! C’est vraiment une bonne idée car on a pu déambuler dans la rue sans avoir précisément préparer notre trajet dans la ville. Ça nous a bien guidé. Toutes les villes devraient avoir un chemin du même genre !

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The Freedom trail

On a aussi visité le campus de l’université d’Harvard. C’était assez étrange car on s’attendait à de gros panneaux… Peut-être qu’on a tout simplement pas trouvé l’entrée principale… !

On a rapidement cherché un étudiant pour nous présenter (gratuitement) le campus mais ils avaient fini leur études et on les voyait déménager. Dommage, certains les étudiants d’Havard était pas mal… Mouhaha !

Ça doit tout de même être assez étrange de vivre et d’étudier sur un campus où il y a des touristes tout au long de l’année !

Retour tranquille à la voiture : on a croisé de nombreux zombies. Non, je ne suis pas en plein délire… On a enfin compris qu’il y avait the zombie walk : des gens déguisées en zombies déambulaient dans la ville. C’était assez marrant ! J’aime assez les villes surprenantes, qui bougent !

The zombie walk

The zombie walk

Petit tour au port, quelques photos pour faire nos touristes… Bref, une super journée !

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On a repris la route direction Portland, pour rejoindre notre lit.

Au retour on a été prendre des photos de la ville depuis la rive sud de Portland : super joli !

Jour 3 : Motivée, on s’est levé à 4 h 30 (oui, oui, du matin !) ! Pourquoi faire ? Instant romantique, magnifique, idyllique, sympathique… nous avons été voir le levé du soleil (the sunrise). En sortant de la maison, j’ai été surprise par le jour qu’il y avait déjà… Le soleil se serait-il déjà levé ?!

Nous nous sommes placées sur une petite crique sur la côte Est pour apercevoir le soleil se lever.

C’était un peu nuageux… mais ça a donné quelques belles photos !

Levé de soleil, Portland

Lever de soleil, Portland

Levé de soleil, Portland

Lever de soleil, Portland

Levé de soleil, Portland

Lever de soleil, Portland

Je ne vais pas vous mentir : ensuite, nous nous sommes recouchées jusqu’à 9 ou 10 heures !

Petit déjeuner, départ pour la ville : nous avons réservé des places pour aller faire un tour de bateau et voir des baleines dans l’après-midi (2 votes contre 1 : moi j’aurai bien pris un vélo, le bateau puis circulé sur les petites îles autour de Portland… une prochaine fois !). En attendant nous avons flâné, fait les boutiques et goûté les meilleurs (à ce qu’il paraît) donuts chez Holy donuts !

The holy donut

Holy donut

Enfin : petit tour en bateau… Petit, petit… 4 heures c’était quand même un peu long ! Heureusement qu’il faisait beau ! Nous n’avons même pas vu de baleines… Mais nous avons obtenu un pass d’un an pour aller voir les baleines gratuitement ! Super n’est-ce pas ?! Surtout quand on habite pas la région…

Portland

Portland

Portland

Portland

Portland

Portland

Le soir, nous sommes allées s’amuser sur la plage à faire du light painting avec l’appareil de Gwen : vraiment sympa ! Tu sais-tu ce qu’est le light painting ? (en lien tu trouveras le compte flickr de Gwen, ma coloc) Ça consiste à prendre une photo pendant un long temps d’exposition tout en déplaçant de la lumière.

Jour 4 : réveil, rangement, route… un petit peu long ce retour, the Moncton’s come back !

J’ai adoré ce week-end ! À trois filles, on ne s’est même pas tapée dessus ahah !

J’ai eu l’impression que je comprenais mieux les américains que les canadiens lorsqu’ils s’expriment en anglais. De plus, j’avais l’impression de me faire mieux comprendre ! Où serait-ce simplement mon oreille qui se fait à la langue… ? Petit pas pour l’Homme, grand pas pour Juliette !

Que rajouter d’autres ? J’AI ÉTÉ AUX STATES LES GARS ! (je me force à le répéter… je n’y crois toujours pas…).

La ligue sportive du lundi soir

On perd pas les bonnes habitudes : tous les lundis soirs je fais du sport avec le Cafi. Le Cafi c’est le Centre d’accueil et d’accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick. Cet organisme propose son aide dans les premières démarches d’immigration et de nombreuses activités afin de s’intégrer.

Environ toutes les deux semaines on change de sport. On a pas le temps de s’améliorer considérablement dans un sport en particulier mais ça nous permet de découvrir pleins de nouveaux sports et de ne pas en faire simplement un à l’année.

Pour l’instant j’ai fait : du basket ball, de l’omnikin et du badminton.

À tout ceux ou celles qui me connaissent bien : oui, j’ai failli pleurer quand on m’a annoncé « badminton ». Je DÉTESTE les sports de raquettes (à par peut-être les randonnées en raquettes… j’ai jamais essayé !). Enfin bon, on a évité le pire : ce n’était pas du ping-pong (ou tennis de table pour les pros). So, vivement le prochain sport !

Sinon… Tu sais pas ce que c’est l’omnikin ? Tu connais peut-être ce sport sous le nom kin-ball ? Rappelle toi de tes cours de sport avec M. Conan en primaire ! Non toujours rien ? Eh bien : c’est un sport qui se joue avec un ballon de près d’1 kg pour 1 m 30 de diamètre. Trois équipes de trois joueurs sur le terrain. Deux personnes soutiennent le ballon avec un genou à terre. Le 3e joueur frappe la balle pour la lancer en criant obligatoirement « Omnikin + un nom de l’équipe » (qui est souvent une couleur). Si le ballon touche le sol avant que l’équipe appelée l’ai récupérée, l’équipe qui a lancé le ballon marque un point. L’équipe qui récupère le ballon (tombé ou non) doit à son tour se positionner puis lancer le ballon en suivant le même processus.

Je suis désolé, je n’ai pas pris de photo pendant le match.

Capiche ?

Ps : le nombre de joueurs ou le nombre d’équipe peut varier selon le terrain.

Nous on compte pas vraiment les points. Et puis tant mieux sinon ça serait trop compétitif ! Ces séances de sport ont un bon esprit : entraide, passe, jeux collectifs… C’est l‘fun !

La ligue sportive

La ligue sportive

La ligue sportive

La ligue sportive

Et puis avec Gwen on a trouvé une super théorie pour avoir la balle au début de chaque match : la théorie de pierre, feuille, papier, ciseaux !

Puis sinon, je vais à la piscine de temps en temps… et avec Gwen on a décidé d’aller courir une fois par semaine ! #Motivation

 

Une fin de semaine pas de tout repos

C’est vrai, j’ai eu la chance de visiter Montréal. Mais j’avais très envie de découvrir le Nouveau-Brunswick. Après tout, c’est ici que se déroule mon stage !

Après plus d’un mois où je vous bassine avec le Nouveau-Brunswick, Moncton et de multiples autres formidables endroits… J’ai enfin décidé de vous révéler sur une carte où je vivais.

Tu peux voir que le Nouveau-Brunswick est la toute petite province verte en dessous du Québec.

© Wikipédia (vous pouvez ne huer, je sais...)

© Wikipédia (vous pouvez me huer, je sais…)

Et moi je vis à Moncton. Tu vois le petit point rouge entre le détroit de Northumberland et la baie de Fundy ? Je suis en train de te faire coucou. Coucou ! Bon, arrêtons cette mascarade…

Enfin bref, cette fin de semaine, Gwenaëlle, Maud, Rebecca et moi-même avons décidé de découvrir cette riche province.

Pour parvenir à notre but ultime, nous avons loué une voiture (soit dit en passant, je n’ai loué qu’à une seule agence mais je vous conseille Enterprise  sur la Main street à Moncton. C’est pas très cher et plutôt confortable).

Et au menu nous avons décidé d’aller : à Hopewell Rocks, au Cap-Enragé, au parc national Fundy, à Shediac, à Bouctouche, au Pays de la Sagouine et au parc national Kouchibouguac !

Ici, les distances sont assez longues, pour aller d’un endroit à l’autre il y a souvent plusieurs centaines de kilomètres ! Au total on aura parcouru 600 kilomètres en deux jours.

Je vous laisse découvrir notre petit voyage en images…

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Maud, Gwenaëlle et Rebecca à Hopewell Rocks

Maud, Gwenaëlle et Rebecca à Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Hopewell Rocks

Rebecca, Cap-Enragé

Rebecca, Cap-Enragé

Cap-Enragé : j’imagine que ce cap porte ce nom à cause des fortes bourrasques de vents. D’ailleurs, Rebecca a tenu a être prise en photo à cet endroit même, à l’abri du vent (« J’m’en fou j’suis au Canada ! »).

Marmotte, Cap-Enragé

Marmotte, Cap-Enragé

Nous avons aussi croisé une marmotte que Maud a originalement nommée Moncton.

Cap-Enragé

Rebecca et Maud, Cap-Enragé

Cap-Enragé

Cap-Enragé

Cap-Enragé

Cap-Enragé

À cette époque les parc nationaux du Nouveau-Brunswick ne sont pas ouverts. Mais il ne sont pas fermés non plus !

Bon ok, qu’est ce qu’elle veut nous faire comprendre encore ? En faite, si on se gare à l’extérieur du parc, il est possible de se rendre à pied sur les sentiers qui restent ouverts ! Ça fait une trotte mais on était ultra motivées : nous sommes parties pour le sentier des chutes de Dickson.

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Parc national Fundy

On a même franchi le sentier à travers un ruisseau. Mais puisque la neige fond, le niveau était un peu plus haut et non pied un peu plus mouillés !

Gwen et Rebeca, Parc national Fundy

Gwen et Rebeca, Parc national Fundy

Gwen, Parc national Fundy

Gwen, Parc national Fundy

Ensuite on a entendu comme un bruit de moto Harley Dadivson qui démarre… Plutôt étrange dans cet environnement. On s’est retournée et là, dans les bois, une espèce de perdrix ou de faisan battait des ailes et faisait un bruit presque indescriptible pour un animal… Amusées et effrayées à la fois, Gwen s’est approchée pour le photographier (moi mes photographies ne donnent rien, désolé), puis il est parti comme il était arrivé ! Autant l’avouer on a eu un peu les chocottes !

Parc national Fundy

Parc national Fundy

Le soir, on a voulu aller manger à Shediac, à environ 15 min de Moncton. Shediac est une petite ville très touristique l’été car c’est elle est connue comme étant la capitale du homard ! D’ailleurs à l’entrée de la ville on retrouve un homard géant : 5 mètres de hauteur, 11 mètres de long, plus de 50 tonnes et 3 ans de travail… Du coup avec Maud on s’est amusé !

Shediac

Shediac

Shediac

Shediac

Shediac

Shediac

Le lendemain, après une nuit bien méritée, on a fait escale à Bouctouche au Pays de la Sagouine. Mais tu sais tu ce que c’est ? La Sagouine est un personnage d’un roman de 1971. Autour de ce personnage, un univers à été créé et est animé chaque été ! Je te laisse visiter leur site internet, c’est loufoque et extraordinaire à la fois.

Le pays de la Sagouine

Le pays de la Sagouine

Puis on s’est baladé sur la dune de Bouctouche. Ahlala, non, ne t’imagine pas la dune du Pila ! La dune de Bouctouche est beaucoup beaucoup plus petite (elle me fait penser à un grand banc de sable…mais chut !).

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

La dune de Bouctouche

Et puis BAM changement de décor, nous voici arrivées au parc national de Kouchibouguac. Téméraires, nous sommes parties pour les 3 km du sentiers Claire fontaine (c’était le seul ouvert et pas trop long) ! On l’a fait en 2 h ! La honte… En même temps nous ne sommes pas aperçues tout de suite que la neige n’avait pas fondue et plutôt que de rebrousser chemin, nous nous sommes aventurées un peu plus profond dans la neige…

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

Parc national de Kouchigouguac

On aurait peut être pas dû… Chutes sur chutes, les pieds gelés, on ne voyait même plus le sentier au sol ! Obligées de suivre les indications sur les arbres tels de réels aventurières… On a eu un peu peur quand on a entendu un bruit de bois (comme si c’était des cervidés qui se battaient)… Mais on a rapidement conclu que c’était un pic vert pour se rassurer. My god, je ne sentais plus mes jambes à partir des mollets…

Mais nous sommes rentrées vivantes.

Et on a été au café Archibald pour fêter ça !

Un sacré week-end, j’ai été super contente de découvrir certaines parties du Nouveau-Brunswick. Il me reste pleins de choses à voir (des conseils, d’ailleurs ?) !

Et puis la fin de semaine prochaine il paraît qu’on va faire de l’accrobranche. Je retourne en enfance, c’est génial !